Cérémonie de remise de diplômes chez TF1 : cette cérémonie a eu lieu en présence du DHR de TF1, Arnaud Bossom, de Guy Roulleau Dirigeant de Samsic et de la présidente de l’association Samira Djouadi.
ACTUALITÉS
Le 27 novembre 2017, dans les locaux du Campus Charles ZVIAK a eu lieu la cérémonie de remise de leurs diplômes aux agents de propreté de SAMSIC travaillant sur ce site de l’Oréal.
Cette manifestation conviviale réunissait les heureux diplômés, leurs tuteurs, salariés de l’Oréal qui les aident dans ce parcours, l’encadrement de Samsic, des membres de l’organisme AMERI qui dispense cette formation professionnelle ainsi que de l’OPCA Propreté, qui finance celle-ci.
Le Groupe La Poste a organisé dans ses locaux une première rencontre entre futurs « élèves » et leurs tuteurs.
Ce 22 novembre, en présence de Mr Jean-François Denoy DG de Manpower France, Alexis Mingasson DRH de ISS propreté et Bernard Nebout Directeur délégué aux partenariats a eu lieu la remise des diplômes de la maîtrise des compétences clés de la propreté.
Les récompensés étaient tous entourés de leurs tuteurs.
Cette remise fut suivie d’un petit-déjeuner ou de nombreux échanges ont eu lieu.
Tuteurs comme bénéficiaires étaient enthousiastes, et pressés de poursuivre l’expérience.
De ce fait, ISS et Manpower ayant donnés leur accord une nouvelle cession devrait voir le jour dans les prochaines semaines.
Merci aux tuteurs pour leur disponibilité. Enfin bravo à tous les lauréats.
Le 17.11.2016 L’Oréal a pris l’initiative d’associer cuisine et mixité culturelle en demandant aux bénéficiaires du dispositif #STOPILLETTRISME de partager les spécialités culinaires de leur pays d’origine.
Pour ce faire, ils ont rédigé ces recettes lors d’un atelier d’écriture et d’un atelier lecture pour une présentation orale de celles-ci. En association avec les cuisiniers du restaurant d'Entreprise de l’Oréal, les bénéficiaires ont apporté multiples plats aux couleurs et aux épices étonnantes.
Lors d’un repas collectif, tous les acteurs de #STOPILLETTRISME se sont rassemblés avec les bénéficiaires autour d’une même table afin de savourer, emprunter les recettes de chacun et discuter de l’association et de l’apport qu’ont eu ces cours pour les bénéficiaires mais aussi pour les bénévoles, les entreprises et les entreprises partenaires.
Cette journée a été conclu par une réunion récapitulative des divers apports qu’a eu l’association pour tous ces acteurs A la fin de ce repas, nous avions à disposition des plaquettes avec les recettes des mets que nous avons dégusté. Vous pouvez imaginer la fierté qui émanait du regard de ces femmes et ces hommes, chef de restauration pour une journée. Nous espérons que cet événement ne sera pas le dernier, autant chez l’Oréal qu’ailleurs. Encore bravo à ces femmes et ces hommes hors du commun.
À Saint-Denis, 41 salariés SNCF ont aidé 12 salariés d’une entreprise de nettoyage à réussir leur formation aux compétences de base dans le cadre du mécénat de compétences et de l’association B.A.ba. Une réussite largement partagée.
Le 17 décembre, l’ambiance était à la solidarité au siège de SNCF à Saint-Denis. Les 41 parrains-marraines SNCF, les 12 salariés “étudiants” de l’entreprise de nettoyage Labrenne et tous les acteurs du projet s’étaient réunis pour fêter la fin de la première formation MCCP (Maîtrise des Compétences Clés Propreté). Une fin heureuse puisque tous les salariés ont réussi cette formation.
B.A.ba Solidarité est la première association à lutter contre l’illettrisme au travail, un handicap souvent passé sous silence, ce qui constitue une première avancée. La seconde tient à la méthode : des salariés volontaires aident des salariés d’une entreprise prestataire de services à acquérir les bases en français et en mathématiques. Comptez 250 heures de formation dispensées par Accentonic, tous les mardis et jeudis, sur un an pour les salariés de Labrenne, et ajoutez une heure par semaine pour revoir et approfondir les leçons (en binôme ou trinôme) avec les parrains-marraines SNCF.
Cette première expérimentation menée sur trois sites SNCF de Saint-Denis est une belle réussite collective. Pour l’association B.A.ba Solidarité, à l’origine du concept, et pour la Fondation SNCF, moteur du projet. Pour la direction des achats SNCF qui incite les prestataires à permettre cette formation sur le temps de travail en intégrant une clause spécifique dans ses appels d’offres, et pour l’entreprise Labrenne qui l’a acceptée. Pour la DRH, qui a coordonné le recrutement des parrains-marraines SNCF et la relation salariés / bénéficiaires. Pour la Direction de l’environnement du travail qui a assuré la logistique, pour l’organisme de formation Accentonic bien sûr, et au premier chef pour les parrains-marraines SNCF et les salariés de Labrenne, fiers de partager cette victoire de l’intégration.
Certains salariés de Labrenne vont pouvoir passer un diplôme de français, des parrains-marraines SNCF sont déjà prêts à les aider. Des études sont en cours pour étendre le dispositif à deux autres sites SNCF de Saint-Denis et essaimer en région sur trois sites SNCF à Lyon. A suivre
Le think-thank France Stratégie a proposé, début septembre 2015, un plan pour réduire l'illettrisme de 7% à 3,5% de la population. Le plus compliqué? Former les 740.000 adultes illettrés que cela représente en 10 ans. Zoom sur l'association B.A.ba Solidarité, qui a mis à la porté des grandes entreprises un dispositif inédit.
A l’occasion des journées Nationales d'Action contre l’Illettrisme, le groupe TF1 a participé avec les autres membres fondateurs de l’association B.A.ba Solidarité - #STOPILLETTRISME (L’Oréal, Orange, TF1, SNCF, Manpower, La Poste et Publicis), à la convention de l’association le 7 septembre dernier.
"Le rôle de l’encadrement de proximité est essentiel pour sensibiliser sur la nécessité de remonter ce type de constat et ce besoin d’aide sans stigmatiser et culpabiliser. C’est un sujet très sensible. "
"[la remise des diplômes] Cela a été un moment très émouvant pour moi. Vous auriez vu la fierté de ces hommes et de ces femmes, et surtout le regard de leurs enfants. Personnellement, je n’ai rien fait. Ce sont environ 70 tuteurs et accompagnateurs qui ont aidé à la remise à niveau. C’est un des plus beaux moments de ma vie professionnelle que de savoir que l’on a contribué à cela."
"L’idée était toute simple. Il s’agissait de demander à nos collaborateurs de faire un geste d’altérité envers des gens qui sont des ombres...C’est quelque chose de simple qui se met en place rapidement. Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas plus d’entreprises ? Plutôt que de se mettre de l’eau glacée sur la figure, le défi que l’on devrait se lancer, c’est de convaincre d’autres entreprises de nous rejoindre."
"Lutter contre l’illettrisme, c’est libérer quelqu’un des chaînes de l’ignorance. C’est soutenir le combat de la liberté... Il faut que les gens puissent dire sans pudeur aucune qu’ils ne savent pas lire. On n’avoue pas que l’on ne sait pas lire parce que l’on a peur d’être viré...il faut consacrer du temps à accompagner les autres. Il faut créer des passerelles de solidarité."
" … ce qui est particulièrement touchant, c’est le changement de la relation sur les sites entre les personnes qui font le ménage et les personnes qui y travaillent. L’acquisition de la langue française permet en effet une communication qui n’était pas possible auparavant. "
"Cette action permet d’avoir une relation particulière avec notre fournisseur. On n’est plus seulement dans la relation client/fournisseur avec un cahier des charges à respecter. C’est une nouvelle relation basée sur des valeurs que nous partageons. Il y a aussi un partage des tâches et des responsabilités."
"...la moitié des personnes confrontées à l’illettrisme sont salariées, donnent satisfaction et sont motivées. En revanche, dès qu’il y a des évolutions, dès qu’on leur demande d’acquérir de nouvelles compétences et de ne plus s’appuyer sur leurs collègues de travail, on constate que ces salariés sont en difficultés... Le travail réalisé par B.A.ba Solidarité contribue à améliorer la relation de ces parents salariés avec l’école de leur enfant. Ce travail a des effets ricochet sur la trajectoire scolaire des enfants."
"… j’ai vécu l’un des plus beaux instants de ma carrière le jour de la remise des diplômes, car notre rôle de chef d’entreprise n’est pas uniquement d’apporter de l’économique, mais aussi du social et bien d’autres choses … Pour TF1, nous avons 75 salariés et 7 nationalités différentes … Nous sommes aujourd’hui confrontés à une réalité et nous sommes bien obligés de nous atteler à cette tâche qui est de surseoir à ce qui était la mission de l’école. On est obligé de mettre en place des diplômes, des formations et des accompagnements. La vraie difficulté, c’est de transmettre cette envie à nos équipes."